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copter 's scripts

copter 's scripts
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22 juillet 2010

ma phrase

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Un jour j’écrirais une phrase,

 

 

 

Une phrase simple. Pas une phrase à rallonge.

 

 

 

Je la relirai. Plusieurs fois, certainement.

 

 

 

Puis je me coucherai sans me réveiller.

 

 

 

 

 

Dans cette phrase il y en aura suffisamment

 

 

 

Sans en avoir trop.

 

 

 

Et c’est pour cela qu’elle sera belle.

 

 

 

Mais, pas forcement avec des mots beau.

 

 

 

 

 

Cette phrase c’est un peu mon soleil,

 

 

 

Elle me réchauffe quand je pense à elle.

 

 

 

Heureusement que le soleil est loin.

 

 

 

Si non, il ne brillerait plus mais nous grillerait.

 

 

 

 

 

Ma phrase à moi, elle aussi elle est loin

 

 

 

Mais c’est elle qui met la lumière sur mes mots.

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22 juillet 2010

yasmina reza

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Un jour, j’ai lu une phrase de Yasmina Reza. Apres j’ai eu du mal à écrire.

 

C’était écrit : « les écrivains ont en commun avec les tyrans de plier le monde à leur désir. »

 

 

 

Je me voyais entrain de sauter sur un globe terrestre pour le faire rentrer dans une boite à chaussure trop petite. Dans mon rêve bien sur c’est la boite à chaussure qui a éclaté. Heureusement.

 

 

 

Je n’aime pas vraiment les tyrans. Bien que leur énergie m’attire, je n’arrive pas à les aimer. Ce sont des gens tristes.

 

 

 

C’est pas facile d’écrire, on sent bien monter cette énergie tyrannique, mais après…

 

 

 

Après on se rend comte qu’il y a la réalité. C’est sûrement à cause d’elle que j’essaie d’écrire.

 

 

 

On se dit qu’on va juste mettre notre point de vu sur le papier. Puis on corrige, on modifie, on essaye de faire attention aux mots qu’on utilise. Là, on commence à se rendre comte qu’en fait on ne met pas simplement notre point de vue. On est poussé par un idéal, on aimerait que le texte soit beau ou peut être touchant, ou alors moche et violent. Enfin on a quelque rêves qu’on essaye de coucher là, sur le papier.

 

 

 

Le tyran, il couche les hommes. L’écrivain, il couche les mots.

 

 

 

Le problème c’est que parfois dans notre monde, l’écriture couche les hommes. Elle aussi. Et là tout devient très compliqué.

 

 

 

Il me semble aussi que bien souvent, c’est les hommes qui se couchent sous l’écriture. C’est une couette pour eux. Ça les rassure. Comme quand maman venait nous border avant de se coucher.

 

 

 

Je n’ai pas envie d’être une couette, je n’ai pas envie d’être un tyran.

 

 

 

J’aimerai bien être libre. Peut être inutile et libre.

 

Oui voila, inutile et libre.

 

 

 

Enfin inutile, pas complètement.

 

 

Alors j’écris.


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22 juillet 2010

le spleen de l african skin

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She s got an african skin

Lets come the spleen


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22 juillet 2010

hommage a la radio

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La musique populaire porte avec elle toute la sensualité d’un peuple. Monter le son de la radio qui grésille sur un des dernier tubes c’est accepter les forces sexuelles de la foule. Heureusement qu’elle grésille cette radio. Loin du son parfait, cette musique porte avec elle toute la saleté d’une réalité qui la rend belle.

 

 

 

Et le bourgeois dans sa grosse voiture si bien insonorisé, je crois qu’il ne cache pas que le son du moteur. J’ai le sentiment que c’est toute sa force si bien apprivoisée qu’il enferme. sa force sexuelle brisée par l’absence de grésillement, par l’absence de saleté, par un excès de pureté.

 

Comme certains curés qui semblent avoir abandonnés le plus beau de la vie pour se réfugier dans quelque chose de propre.

 

 

 

Un bon hit populaire emmène avec lui toute la saleté des tables de troquets. Comme un vent du sud qui ramène le sable du Sahara et rappelle l immensité du monde, la radio transporte avec elle tous les bars, toutes les jupes qui tournent, les regards qui se croisent.

 

 

 

Et ma voiture vibre, ma radio grésille. Comme moi lorsque je me couche auprès de toi, que je connais pas encore.

 

 

 

Le bourgeois, ne vibre pas, il est sur les rails de sa berline. Mais le bourgeois, il ne te connaît pas. Et surtout, le bourgeois, il ne se connaît pas. Il s’est construit sur des enceintes parfaites, une mélodie en la mineur. Il n’a jamais connu l erreur.

 

 

 

Et je monte encore le son de cette musique si peu construite, mais si réaliste. Cette musique qui laisse être libre.

 

 

 

Grésilles radio, cries, pleures, berces l’autostoppeur !

 

 

 

Et que dire d un voyage sans radio ? Ces tubes que vous ramènerez dans votre tête, ces tubes qui secouent le taxi sur ses amortisseurs usés ? C’est la qu’est la culture d’un peuple, plus que dans ses musées bien rangés. Du moins c’est la que se cache toutes sa force, toute son énergie vitale. Dans ce poste grésillant de ce taxi jaune brinqueballant ! Force est de constater la puissance du grésillement. La bataille du pur contre le réel.

 

 

 

La radio nous offre le son mais nous laisse l’image, en cela nous nous devons de la remercier, car dans notre monde, les gens qui laissent leurs interlocuteurs se construire leurs propres images devient bien rare. Le conte apporte un récit que l on image a loisir. La radio m’amène les images terre a terre d’un peuple qui rie, qui pleure, et qui baise.

 

 

 

Ce sont mes images a moi. Mais peut importe l image, la radio et le plus beau des conteur.

Et si parfois l’orateur, bafoue, s’arrête boire un verre, bégaye… ma radio elle, elle grésille. Et c’est ça qui la rend belle.


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22 juillet 2010

si la mer

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Si la mer est en hiver

 

Comme la pomme en automne

 

Alors je suis, la pluie.

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21 mars 2010

sexe

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Plissement d'une vague,
Tendre qui se cache

A l'ombre d'une colline
Arrosée de pluie fine.

Il bruine sur ton sexe
Tout l'amour.

Et le mer se frotte aux galets,
qui répondent et se laissent emporter.

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21 mars 2010

boire la tasse

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Langue de chat abandonnée dans une tasse de thé brulante,
mes yeux trempent dans les tiens.



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21 mars 2010

harley davidson

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cavales, cavales cow-boy...
lances-le au galop, transperces les paysages,
jettes toi dans les rios,
ne descends pas de ta selle.
eperonnes-le, chevauches-le.
serres-le fort.
apprends a sentir son coeur qui bat.
colles toi à ses muscles.
ne le laches pas...
vibre avec lui, saute les obstacles.
et si tu te jettes dans la mer,
tiens toi seulement a sa criniere.

on se reverra,
alors cavales, cavales cow-boy...

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21 mars 2010

accouches...

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la nécessite de mettre sur papier vient avec la rencontre de la réalité.
c'est une maniere de rester enfant.

libre.

c'est le plus beau pied de nez, le plus doux des rires que de coucher là, sur la feuille blanche, des mots inutiles.

cela est surement en rapport avec l'accouchement.

un enfant de plus.

inutile et libre.

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21 mars 2010

bas thème

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baptisez les jeunes,
il vous reste encore une chance.


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9 mars 2010

train couchette

Balayé par un vent érotique

Il coule sur ton corps une pluie jaune safran

Attiré par ton nombril magnétique

Le mien s’accole lentement

 

Les passagers passent d un wagon à l autre,

C est ainsi, dans le train de tes mains…

C est aussi la pluie, au fond de tes reins

Tu as rougis les ongles de tes orteils enneigés

Et moi j avale mine de rien

Le whisky fraise qui coule dans tes veines

 

Ma paille posée sur la commissure de tes lèvres

Je regarde les glaçons fondre

Derrière la vitre les cous des girafes poussent leurs têtes vers les plus hautes branches

C est une belle journée pour aimer.

9 mars 2010

cadre et moi

Si il vous faut un cadre, mettez le loin de moi

Car de celui la, je n aime que le « c » qui me sert à faire le con.

Si il vous faut être droit, oubliez moi

Car pour cela j enlève le « d » et deviens roi.

Si malgré tout vous voulez faire de moi

Je vous prend le « f » et vous laisse à l’air

Ce « f » s ajoute à mon titre de roi

et c est bien vous qui avez froid.

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